Drake face à une possible action en justice de la famille de Tupac pour l’utilisation non autorisée de sa voix.
Une controverse enflamme le monde du hip-hop suite à l’utilisation par Drake de la voix de Tupac Shakur, le rappeur décédé, dans son morceau « Taylor Made Freestyle ». Ce titre, visant à répondre à Kendrick Lamar, a provoqué l’indignation de l’entourage de Tupac, qui menace d’intenter une action en justice contre le rappeur canadien.
Le point de discorde réside dans l’emploi d’une technologie d’intelligence artificielle pour générer la voix de Tupac. Cette technique, sans l’approbation de la succession du rappeur ni de sa famille, est considérée comme une violation des droits d’auteur et une atteinte à l’héritage artistique de Tupac.
L’avocat de la succession de Tupac, Howard King, a fermement condamné l’initiative de Drake, la qualifiant d’«abus flagrant» et d’«exploitation» de l’image du rappeur décédé. Il a notamment déclaré : « Cela constitue également une violation flagrante des droits légaux de Tupac et de sa succession, et constitue un abus flagrant de son héritage en tant que l’un des plus grands artistes de tous les temps ».
Cette affaire soulève des questions importantes sur l’utilisation de l’intelligence artificielle et de la technologie dans la reproduction d’œuvres artistiques, en particulier lorsqu’il s’agit d’artistes décédés. La famille de Tupac souhaite que le respect de l’artiste et de son œuvre soit primordial, et s’oppose à toute forme d’exploitation non autorisée de son image et de sa voix.
L’issue de cette controverse reste incertaine, et il est possible que Drake se retrouve devant les tribunaux pour répondre des accusations portées contre lui. Cette affaire met en lumière les défis juridiques et éthiques liés à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine de la musique et de l’art, et pourrait avoir des implications importantes pour les pratiques futures dans ce domaine.