La trilogie du rappeur marseillais s’est achevée la semaine dernière. Le dernier volet de son œuvre JVLIVS a été acclamé par la critique.
C’est la fin d’une immense œuvre construite sur 6 ans. JVLIVS : Ad Finem est une création musicale imprégnée d’une forte dimension cinématographique. Julien Schwarzer de son vrai, se met en scène dans chaque morceau, révélant une facette de sa personnalité. Un fil rouge unit les 3 tomes car le rappeur s’est appliqué à créer des liens de jonction entre les albums.
Aussi bien dans la création visuelle que littéraire, JVLIVS présente au public un personnage tourmenté qui se rapproche du héros romantique « solitaire, mélancolique, passionné et ambitieux ». Toutes ces caractéristiques sont incarnées par le rappeur qui importe la fiction dans le réel. Il évoque une partie de sa vie comme sa relation avec son père (Otto), son ascension (Deux mille) et ses anciennes blessures du passé (Anamnèse). Ses textes sont par ailleurs imprégnés de cet univers sombre. Le rappeur se dévoile dans des morceaux comme «Stigmates » qui décrivent parfaitement l’ambiance générale du troisième tome.
JVLIVS est un projet musical qui oscille entre chaos et résilience. Cette œuvre qui fait honneur au rap a déjà tout d’un classique.