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Rap vs FN : un combat qui dure dans le temps

À l’approche des élections législatives, la plupart des Français se retrouvent face à un dilemme, choisir entre le Rassemblement national ou le Front populaire. Un temps politique majeur qui fractionne la France en deux. Si il y en a qui n’ont eu aucun mal à se positionner pendant des années, ce sont bien les rappeurs. Toutes générations confondues, ils ont pris la plume pour dénoncer la montée de l’extrême droite en France. 

  1. Sachons dire non – La lutte est en marche (en 2002)

En 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National s’est qualifié au second des élections présidentielles, un collectif de rappeurs décident de se rassembler pour faire barrage contre l’extrême droite. Le morceau qui s’intitule “La lutte est en marche” réunissait Kamnouze, Youssoupha Mokless, Diam’s, Abd Al Malik et plusieurs autres rappeurs. Voici le couplet du rappeur Mokless : 

« Ça fait une semaine qu’on a mal au crâne, normal le FN pète le score

Ces problèmes n’ont pas d’accord avec leur programme

Leur manière de penser, leur meetings, leur galas

La flamme n’est pas l’avenir des français »

  1. Hip-Hop citoyens de Princess Aniès (en 2002)

La même année, sur l’initiative de la rappeuse princesse Aniès, plusieurs artistes se regroupent autour du morceau “Hip-hop citoyens ». Ils luttent aussi contre l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour des élections présidentielles. Voici le couplet du rappeur Doudou Masta :

« Ça fait plus d’un demi-siècle qu’existe et grossit le Front National. 

Va dire que c’est pas normal, eux, ils votent, nous, on ne vote pas. 

V’la au final, une page de l’histoire qui s’ouvre salement.

Moi qui pensais que la démocratie ce n’était pas la peine,

je ne pense plus, je suis sûre que la démocratie ce n’est pas Le Pen »

  1. Marine de Diams (en 2004)

En 2004, la rappeuse Diam’s sort “Marine” dans laquelle elle s’adresse à la présidente du Rassemblement Nationale en lui exprimant sa colère et sa tristesse. Elle pointe sa responsabilité et l’impact de son discours sur la jeunesse de son époque. Aujourd’hui, cette musique est considérée comme un classique du rap français.

« Marine, tu t’appelles Le Pen

N’oublie jamais que t’es le problème d’une jeunesse qui saigne

Viens, viens, allons éteindre la flamme

Ne sois pas de ces fous qui défendent le diable

Marine, j’ai peur que dans quelques temps t’y arrives

Et que nous devions tous foutre le camps »

  1. Le front de la haine de Keny Arkana (en 2007)

En 2007, la rappeuse Keny Arkana a eu un litige avec le Front National qui utilise ses vidéos pour faire de la propagande anti-Sarkozy  pendant les élections présidentielles. À la suite de quoi, l’artiste marseillaise décide de répondre de manière virulente en musique avec “Le front de la haine”. Elle attaque aussi les deux candidats, élus au second tour, Nicolas Sarkozy et  Ségolène Royale : 

« Réapprobation pour donner un sens à nos vies

Le combat est ferme, certainement pas façonnable

Anti FN, oui j’emmerde le Front National »

  1. L’oeil aux beurs noirs de Despo Rutti (en 2010)

En 2010, le rappeur congolais Despo Rutti sort l’album Convictions suicidaires dans lequel on retrouve “L’oeil aux beurs”. Le rappeur est notamment connu pour ses prises de positions affirmées dans lesquelles ils dénoncent les conditions sociales des banlieusards. 

«  Chez moi j’ai vu des gens avoir autant de haine que Le Pen

Guerre civile, on s’entretuerait tous si on vivrait dans la tour de Babel »

  1. Essaie encore de La Fouine (en 2013)

En 2013, c’est au tour de l’auteur de “Qui peut me stopper ?” de dénoncer dans sa musique “Essaie encore », l’aversion de Jean-Marie Le Pen envers les personnes issues de l’immigration. 

«  A l’école, ils ont coupé l’arbre, comment choisir ma branche ? 

À trop haïr les Noirs, Le Pen fait des nuits blanches 

Combien de portes j’ai ouvert ? Combien de bouches j’ai fermé ? 

Combien de daronnes sous terre ? Combien de pères enfermés ? »

  1. Racailles de Kery James (en 2016)

Kery James est une figure majeure du rap engagé. Il s’est opposé pendant des années à la montée de l’extrême droite en France. Dès ses premiers textes, le rappeur dénonce le racisme, la place de l’islam en France et les conditions de vie dans les banlieues.

En 2016, il écrit une musique pour répondre à l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy qui qualifiait les habitants des banlieues parisiennes de “racailles”. Il dit aussi son agacement face à des élites qu’il juge corrompues et dénonce la responsabilité des médias dans la montée de l’extrême droite en France. 

« Oh! Qu’est-ce que vous faites avec tout ce fric?

Que foutait Eric Zemmour sur une chaîne publique?

Racailles!

Payer pour propager sa haine

Semer des graines récoltées par le FN

Pour vous même Marine Le Pen est devenue fréquentable

Quiconque combat l’islam peut s’asseoir à votre table »

  1. Basique de Orelsan (en 2017)

Le rappeur Orelsan, figure majeure du rap français est notamment connu pour ses paroles crues, ses positionnements provocateurs et ses tournures de phrases ironiques :

«  Les mecs du FN ont la même tête que les méchants dans les films 

Entre avoir des principes et être un sale con, la ligne est très fine 

Hugo Boss habillait les nazis, le style a son importance 

Les dauphins sont des violeurs, ouais, méfie-toi des apparences »

  1. Journal Perso II de Vald (en 2019)

En matière de rap humoristique, le rappeur Vald excelle. Mais l’artiste possède aussi une forte dimension militante dans ses textes. Il est caractérisé par certains de “rappeur engagé” qui lutte contre le capitalisme. 

«  J’vais sauver les hommes avant les veaux

J’vais sauver les miens avant les vôtres

Gros, sinon, c’est pas la peine

Mais sauver les siens avant les autres

Gros, c’est l’programme des Le Pen »

  1. Freedom de Soprano (2024)

Dans son dernier album, Freedom, Soprano s’engage contre la montée du Rassemblement National aux élections européennes et prône des valeurs de paix, de tolérance et la liberté. 

«  Si le FN n’est pas raciste, c’est qu’R. Kelly est féministe

La stratégie des cons, c’est de faire croire qu’on est des camps

La stratégie des camps, c’est de faire croire qu’on est tous cons »

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